LES PLAGES

Elles ont pris un sacré coup de vieux, nos plages. Depuis que la baignade est interdite sur tout le territoire, seuls les lagons à Saint-Leu, la Saline à l’Ermitage et à Saint-Pierre peuvent encore être visités. Mais vu le nombre de visiteurs et de baigneurs, nous n’avons plus envie d’y aller, c’est surpeuplé. Après, il nous reste encore une minuscule zone protégée à Boucan et Roches Noires, mais vraiment minuscule.

Il fallait que nos autorités prennent des mesures impopulaires ! Ce n’est quand même pas compliqué de résoudre le problème : pêcher des requins pour qu’ils apprennent que les bord de mers sont à nous et qu’ils quittent les plages afin qu’on puisse se baigner sans danger ! Mais ça ne plaît pas aux écologistes ! Ils acceptent plus ou moins qu’on tue chaque année 60000000 requins dans le monde, pour leur couper les ailerons et en faire de la soupe.

Mais si le préfet autorise le prélèvement de 40 bestiaux, oh mon dieu, c’est la fin du monde!

LES PLUS BELLES FILLES.

Boucan canot et ses « canons » au mètre carré. C’est notre Brésil à nous. Ne cherchez pas plus loin. Sur le sable blanc, des petits maillots dernier cri, des bronzages parfaits et des anatomies pas grises du tout.

Sourire en plus. Si le courant est trop fort pour se baigner, les terrasses sont à portée de serviette, histoire de découvrir la vraie vie.
LES PLUS BEAUX MECS.

Genre « body-buildés » et regards à la « Aldo », on restera sur Boucan ou Saint-Gilles.

Mais les vrais hommes, tout en muscles et en grâce, on les trouvera autour des spots de surf, of course. Devant « la gauche » de Saint-Leu, au fond de l’Ermitage ou autour du camion bar ( écolo ) à Trois Bassins. Quelques fois un peu rustres, c’est vrai. Mais tellement, tellement… différents.

LA PLUS GAY

La plus Hot « Souris chaude », ce n’est pas une blague. C’est vraiment le nom de la plage. Fréquentée par les naturistes, mais aussi un bon plan « drague », toutes religions confondues. La plus permissive et, c’est certain, la plus ouverte.

LES PLUS DISCRÈTES

Loin des odeurs de crème solaire et des hurlements familiaux, pour bronzer tranquille et se papouiller loin des regards appuyés. En revanche, risque de courant et baignade non surveillée. Grand Bois, à la sortie de Saint-Pierre et, entre Saint-Leu et l’Étang Salé, la petite crique de la Ravine des sables. Autour de Vincendo, seulement accessibles à pied, quelques endroits oubliés, surtout en semaine.

LA PLUS TROGLODYTE

La plage de Saint Joseph. Peu connue en dehors de la population voisine, n’est pas très fréquentée en semaine. Elle est peut-être l’une des plus belles plages de l’île avec des vagues assez fortes et, particularité, plusieurs cavités utilisées pour les pique-niques et pouvant servir d’abris temporaires. Attention à la marée quand même. Depuis le parking, une centaine de mètres à pied, en se laissant guider par le bruit des vagues.

LA PLUS SALE

Et la gagnante est… encore Boucan Canot ! Incroyable, la négligence de la plupart de nos concitoyens. Tout le monde est conscient qu’il faut protéger la nature, tout le monde râle parceque l’île est sale, mais beaucoup sont incapables de ramasser leurs propres mégots.

Alors que faire si on s’installe sur cette plage? D’abord vous plantez votre parasol pour marquer votre terrain… ensuite, vous vous mettez à genoux pour racler le sable sur une surface de cinq mètres carrés et vous enlevez toute la petite saleté, mégots inclus. Et il y en a !

Si vous tombez sur une crotte de chien, rien à faire, il faut déménager. Et vous recommencez la procédure un peu plus loin. Vous le faites parce que vous n’avez pas envie de vous allonger dans une décharge.

Maintenant vous pouvez mettre votre paréo. D’ailleurs, il faut souligner qu’après des fêtes comme le jour de l’an, ce sont des tonnes de déchets que l’on peut ramasser sur les plages réunionnaises. Heureusement, il y a de temps en temps la houle et les cyclones pour un nettoyage en profondeur…

LA PLAGE DU 46

À Saint-Leu est constamment prise d’assaut par les joueurs de beach.

Beach tennis, beach-volley, mais aussi slack-line, pétanque … tous les jours, du lundi au dimanche, à partir de 15H, les sportifs et les sportives viennent s’y retrouver.

Un bon plan pour taper un peu la balle ou juste se rincer l’oeil en buvant une mousse à la rondavelle du 46. Cette plage se situe entre la Gendarmerie de Saint-Leu et le restaurant La Villa Vanille. Point de repère : la station-service Total.

Se garer et traverser à pied. Vous y êtes. Notez qu’il y a un lagon et qu’il est très beau et surveillé !

Attention, présence de courants, ne vous éloignez pas trop quand même.

LES PÉTRELS VEDETTES DE L’OMBRE

Quand vous imaginez les oiseaux de La Réunion, il y a en a un qui revient toujours en premier : le paille-en-queue. Normal c’est un emblème touristique. Ceux qui connaissent mieux l’île et sa faune, penseront en second au Papangue, notre petit aigle local.

Majestueux, il tourbillonne dans le ciel à la recherche de musaraignes et de tangues. Et puis, il y en a un que l’on ne connait pas : le Pétrel de Barau. Et pourtant, c’est un animal endémique de La Réunion. Ça veut dire qu’on le trouve uniquement chez nous ! Les scientifiques ont commencé à l’étudier en 1960 et c’était pas trop tôt. Parce que ces oiseaux marins ont besoin d’être protégés de l’activité humaine, mais aussi des chats et des chiens errants. En fait, ces oiseaux marins gris et blancs n’ont pas vraiment de pattes qui leur permettent de marcher.

En effet, ils passent la majeure partie de leur temps sur l’océan d’où ils prennent leur envol pour revenir le soir nicher dans les cavernes rocheuses (jusqu’à 2800 mètres d’altitude). Le problème, c’est que les pétrels sont fortement gênés par la pollution lumineuse la nuit. Attirés par les lumières, ils tombent comme des mouches et ne peuvent pas redécoller à cause de leurs fameuses petites pattes… Imaginez, pendant un match de foot, les pauvres bêtes tomber sur le gazon… Et bien ce n’est pas une blague. Régulièrement, le Parc National de la Réunion organise des « Nuits sans lumière ».

Certaines communes ont pris des mesures toute l’année mais c’est loin d’être suffisant. Pour tout connaître sur le Pétrel de Barau : www.petrels.re.

Le numéro à appeler si vous trouvez un Pétrel au sol : et la SEOR au 02 62 20 46 65 (ou les pompiers).

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